- Presse
C’est la journée mondiale sans Facebook !
Et si vous décrochiez de Facebook pendant 24 heures ?…
C’est ce que vous propose concrètement la 8ème Journée mondiale sans Facebook ce jeudi 28 février 2019. Cet événement qui vous invite à boycotter murs, statuts et autres « j’aime » pendant 24 heures est l’occasion de lutter contre la dépendance aux réseaux sociaux qui touche notamment les jeunes de 13 à 22 ans, voire même des parents ; mais cette journée est aussi une le moyen de nous alerter sur la consommation électrique que « l’économie digitale » (Internet, terminaux, réseaux sociaux, cryptomonnaies, technologie blockchain ou autres centres de stockage) représente sur notre planète. Si Internet était un pays, il serait le cinquième consommateur mondial d’électricité !
Selon Andrew Ellis, professeur de l’Université d’Aston, le doublement de la consommation d’énergie mondiale de « l’économie digitale » serait atteint non pas en 2050 comme le pronostiquait le WEC (World Energy Council) mais bien en 2030, « à cause de l’augmentation du nombre des internautes, des serveurs et des infrastructures de télécommunications ». Selon certaines estimations, la pollution générée par l’industrie du net et son impact sur le climat sont équivalents à ceux du secteur de l’aviation ! Prenons un simple exemple, un e-mail parcourt des milliers de kilomètres à travers des dédales de câbles de cuivre, et des océans. En 2016, le site Arobase estimait à 215 milliards le nombre d’e-mails envoyés (hors spams). L’impact environnemental n’est pas anodin non plus : Se basant sur des chiffres américains datant de 2011, le site belge Energuide.be estime en effet à 20g la production de C02 pour l’envoi d’un e-mail d’un mégaoctet. Et qu’à raison de vingt e-mails par jour et par an, les émissions de CO2 sont équivalentes à plus de 1000 km parcourus en voiture (400 kWh).
Au nom de la nécessaire transition énergétique et de l’urgence climatique que nous vivons, il est temps pour nous d’une prise de conscience et d’un changement sur notre manière de « consommer Internet ». Des petits gestes simples existent ! Évitons, par exemple, d’envoyer des mails avec de grosses pièces jointes, pensons à vider régulièrement nos corbeilles, nos emails envoyés et de manière générale tout stockage inutile. Quant aux mails publicitaires que nous ne lisons jamais, désinscrivons-nous de leurs listes de destinataires.
Depuis 2009, Greenpeace évalue par ailleurs les performances énergétiques du secteur informatique et l’impact environnemental du numérique (voir le rapport 2017 ici : https://www.greenpeace.fr/il-est-temps-de-renouveler-internet/). L’étude souligne un point positif : une mobilisation croissante des géants de ce secteur, conscients des enjeux que représente la pollution du net, est en marche vers les énergies renouvelables. Le combat ne fait que commencer, c’est à chacun d’entre nous de faire notre part et de donner l’exemple pour les générations futures !
Et vous, seriez-vous prêt cette année à relever le défi d’une journée sans vous connecter à Facebook ? Un premier pas vers le changement ?…
Contact presse : Jeanne ROEGEL, Responsable Marketing et Communication – communication@ecogreenenergy.fr
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